À un certain âge, la prostate, chez les hommes, commence à gonfler. Cela est dû à un corps qui devient statique et à une mauvaise hygiène alimentaire. Si ce cas d’enflure se présente, un médecin traitant se doit de procéder à diverses analyses qui permettent de savoir et de comprendre la situation de la prostate malade. Cela peut en effet, causer un cas de cancer. Comment faire pour détecter cette maladie dans ce cas ? La réponse dans cet article.

La méthode la plus classique : le toucher rectal

La méthode du toucher rectal a été, pendant plusieurs années, la seule manière de reconnaitre le niveau d’enflure de la prostate et donc, de diagnostic d’un éventuel cas de cancer de cet organe. Dans ce cas, en cas de gonflement de la prostate, avant de procéder à ce type de diagnostic, il n’est pas rare que le sujet ressente des douleurs au niveau de ses os. Il sera également victime d’un cas d’insuffisance rénale. Il faut savoir que le toucher rectal ne peut être effectué que par le seul médecin traitant du malade. Ce dernier procèdera alors, à la palpation de l’organe en insérant un doigt dans l’anus de la personne. Cela va permettre de savoir si la prostate a pris du volume et si elle a subi une déformation quelconque. Ces déformations peuvent ainsi, être synonymes d’anomalie et de maladie. Ce procédé ne durera qu’environ 2 min. Cependant, il peut être gênant pour le malade. De ce fait, pour éviter ce type de toucher, les médecins ont trouvé d’autres méthodes de diagnostic.

La méthode PSA

La méthode d’analyse de la PSA ou Antigène Spécifique de la Prostate est une méthode qui a vu le jour dans les années 80. Tout comme le toucher rectal, il permet de faire un diagnostic rapide de l’état de santé de la prostate. Le but dans ce cas, est de mesurer le taux de cette PSA dans l’organisme de l’individu afin de déterminer s’il est atteint d’un cancer de la prostate ou non. Concernant la PSA, c’est une substance qui provient et produite par la prostate. Elle est essentielle dans l’organisme afin de garder l’état aqueux du sperme. Cependant, son niveau doit être maintenu stable, avec un indice de 1. Au-delà de cette indication, on peut dire qu’il y a dérèglement au niveau du tissu de la prostate, ce qui veut également dire, qu’il y a un risque de cancer de la prostate chez l’individu. Il faut également faire attention, car le niveau élevé de la PSA peut également être provoqué après un cas d’éjaculation, d’inflammation normale à ce niveau, etc. Il est donc, conseillé de ne faire faire le diagnostic que par son médecin traitant.

A-t-on besoin de faire un dépistage systématique ?

Certaines personnes conseillent un dépistage du cancer de la prostate à un âge assez jeune. Cependant, ce procédé n’est essentiel qu’à partir de l’âge de 50 ans, et seulement, jusqu’à 75 ans. Entre cette période, le dépistage peut se faire tous les ans. Ce rythme permet de définir progressivement l’état de la prostate étant donné qu’un cancer au niveau de ce glande ne se développe que très lentement. Il est donc, plus facile de détecter les débuts de la maladie, et de la traiter efficacement. Durant cette démarche, il faudra alors faire, une analyse de la PSA, mais en même temps, un toucher rectal. Et enfin, si la personne a eu des parents atteints de la maladie, elle devra effectuer les analyses appropriées dès l’âge de 45 ans. Les risques sont en effet, élevés s’il a des antécédents familiaux. Il en est de même pour les personnes d’origine africaine où ce cas est assez fréquent.

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